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Charles Michel et Jan Jambon ainsi que Bart De Wever se sont retrouvés à Anvers. Le Premier ministre, son vice-Premier et le bourgmestre de la ville ont répondu à l’invitation de la communauté juive, qu’ils ont promis de mieux sécuriser après les attentats de ces derniers mois.
Le Premier ministre, le vice-Premier ministre et le président de la N-VA côte à côte sur les bancs d’une synagogue du centre d’Anvers. Une image de cohésion au sein du gouvernement mais aussi entre le MR et la N-VA qui ont récemment exposés des points de vue différents, notamment sur les migrants.
"Sur la même longueur d'ondes"
"Oui, je pense que nous sommes toujours sur la même longueur d’ondes entre le MR et la N-VA", soutient pourtant Bart De Wever. "C’est un gouvernement qui prend des décisions et qui a l’audace de se focaliser sur le redressement économique même dans des conditions qui sont assez difficiles."
Réduire la surveillance humaine trop onéreuse
Une unité est affichée pour partir à la rencontre de la communauté juive d’Anvers, un quartier protégé en permanence par près de 100 policiers et militaires. Une surveillance humaine onéreuse que le gouvernement fédéral souhaiterait réduire en aidant la communauté juive à mieux sécuriser les bâtiments. "On va financer 4 millions. 2 millions pour la communauté flamande, principalement à Anvers et 2 millions pour la communauté juive à Bruxelles", explique Jan Jambon. "C’est pour renforcer encore leur protection."
Portes blindées devant les synagogues et les écoles
Des portes blindées ou des systèmes d’alarme seront installés dans les lieux de culte ou les écoles. Dans une de celles-ci, la rentrée secondaire s’est faite en présence de Charles Michel. L’opération séduction est réussie. Le gouvernement espère pouvoir réduire la protection policière dans ces quartiers d’ici à la fin de l’année prochaine.
