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Di Rupo, "néopopuliste "?: le président du PS répond aux accusations de Charles Michel

Le président du PS, Elio Di Rupo, répond aux questions de Pascal Vrebos qui l’interroge sur la récente passe-d’armes entre le Premier ministre Charles Michel et le président du PS Elio Di Rupo.

"Je ne polémique pas avec le Premier ministre. Il doit garder son sang-froid", affirme Elio di Rupo. Pour le président du PS, il s’agit avant tout combattre le programme du gouvernement fédéral. "On n’a jamais connu une destruction sociale de cette nature", déclare-t-il. Di Rupo pointe également une proposition du gouvernement de ne plus assurer l’équilibre de la sécurité sociale. "Ça veut dire que demain, quand il faudra faire des économies, on le fera sur la sécurité sociale. Ça va se porter malheureusement sur les pensionnés alors que les socialistes veulent augmenter les pensions. Ça va se porter sur les malades alors qu’il faut diminuer le prix des médicaments. Ça c’est la réalité", explique Elio di Rupo.

Quand on l’interroge sur l’ampleur des récentes attaques, notamment celles venant de son parti. Il répond: "Les citoyens me connaissent  depuis suffisamment longtemps pour savoir que si on me traite d’extrême-droite, c’est de la fantaisie. Donc moi je balaye ça". Elio Di Rupo rappelle que lui-même ne veut pas s’attaquer à Charles Michel, l’homme, mais  bien à sa politique. "Il suit à 100% ce que veut la N-VA. Et la N-VA veut détricoter la sécurité sociale parce que celle-ci est le ciment de l’unité du pays", conclut-il.

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