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Enseignement supérieur: le refinancement est un pas en avant mais les hautes écoles restent sous-financées

(Belga) "La Fédération de l'enseignement supérieur catholique (Segec) est satisfaite de la décision du ministre Marcourt d'engager des moyens pour le refinancement de l'enseignement supérieur", fait-elle savoir samedi dans un communiqué. Mais "les hautes écoles sont toujours sous-financées et les écoles supérieurs des arts ont été oubliées", dénonce-t-elle dans la foulée.

Selon le Segec, citant des données issues des indicateurs de l'enseignement, les hautes écoles touchent actuellement un subside de 5.300 euros en moyenne par étudiant alors que les universités reçoivent 7.800 euros par étudiant. "Si notre population continue à augmenter de l'ordre de 15% par an dans les cinq années à venir comme cela a été le cas ces cinq dernières années et que, par ailleurs, l'enveloppe des hautes écoles augmente d'un montant de 35 millions d'euros, les hautes écoles verront le montant moyen par étudiant diminuer et le définancement continuera à s'accroître de l'ordre de 5% (la courbe d'augmentation des subsides ne sera pas proportionnelle à l'augmentation de population)", calcule le Segec. Par ailleurs, les Ecoles Supérieures des Arts (ESA) devraient aussi ne pas être oubliées en envisageant un financement équilibré entre les institutions, ajoute la fédération. Le ministre de l'Enseignement supérieur Jean-Claude Marcourt (PS) a annoncé samedi matin dans Le Soir que les universités et hautes écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles recevront bien un bonus de 107,5 millions au cours des quatre prochaines années. En 2016, les universités devraient empocher 75% des 10 millions promis. Les années suivantes, la clef pourrait être légèrement plus favorable aux hautes écoles: avec maximum 35% du budget additionnel (pour minimum 65% aux universités). (Belga)

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