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Et si les citoyens pouvaient écrire eux-mêmes un décret? Ce sera bientôt possible en Wallonie

Vous avez une idée, un sujet qui vous tient à cœur. Peut-être qu'il pourrait s'agir d'une nouvelle loi qui entrera en vigueur en Wallonie. Dès le printemps prochain, le parlement wallon permettra au citoyen d'écrire des décrets, parrainé par un député, comme cela se fait déjà en France. Christophe Clément et Alain Hougardy se sont penché sur cette idée pour le RTL info 13h.

"Faire un décret qui réglementerait la pollution que dégagent les péniches qui passent sur la Meuse", imagine une passante, interviewée ce matin dans les rues de Namur. "Remplacer les politiques par des indépendants", propose un autre. "Il y a tout ce qui concerne la lutte contre la pauvreté parce qu'on est en recul complet", dit enfin une citoyenne.

Permettre à tout un chacun de proposer ses idées en participant à la rédaction d'un décret, c'est la volonté du parlement de Wallonie pour tenter de rapprocher les citoyens du politique.

Et dans les rues de la capitale wallonne, cette future possibilité est plutôt bien accueillie : "Tout le monde a droit à la parole et tout le monde a le droit de s'investir. Il faut s'investir", "Le citoyen a fait une place honorable et on ne lui demande peut-être pas assez son avis". "Le parlement est élu par le citoyen alors il a son mot à dire", notent les citoyens.


L'exemple français des pesticides

"Je fais ma loi" s'inspire de l'exemple français où il est déjà possible de co-écrire une proposition avec un député. Sur le site internet de l'Assemblée nationale, les citoyens proposent leur idée dans l'espoir d'être parrainés.

"Les citoyens souhaitent qu'on interdise les pesticides. C'était le cas en France. Et bien un certain nombre de parlementaires, dont Dominique Raimbourg, le fils de Bourvil, a relayé ces demandes et l'ont transformé en projet de loi", explique André Antoine, président du parlement de Wallonie.

Le parlement régional espère concrétiser les premières propositions au printemps prochain. Mais pour briser la méfiance des citoyens, il faudra que les députés jouent le jeu.  

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