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Kris Peeters, vice-premier ministre CD&V n'en peut plus des querelles entre le gouvernement fédéral et les entités fédérées, mais aussi avec les sundicats. Il l'a fait savoir à nos confrères de l'Avenir.
"J'en ai marre de la guérilla, il faut que ça cesse !" C’est un véritable cri du cœur que Kriss Peeters a poussé dans les colonnes des journaux L'Avenir. Le vice-premier ministre CD&V fait référence aux querelles entre le gouvernement fédéral et les entités fédérées, mais aussi avec les syndicats.
Avec ce mot guérilla, Kris Peeters vise notamment la séance de mardi dernier à la Chambre. A la tribune, le chef de groupe de la N-VA, parti membre du gouvernement, évoque non pas le saut d’index, mais bien la suppression du saut d’index. "Ce n’est pas possible de dire cela. Ce n’est pas sage du tout de leur part. Quand vous êtes membre de la majorité, ça veut dire quelque chose", a commenté M. Peeters dans l’Avenir
Et l’interview se poursuit, notamment sur son rôle avec les syndicats. "Je suis un grand défenseur du dialogue social. C’est important pour restaurer l’atmosphère." Et justement les syndicats lui rendent bien. Le chrétien et le socialiste ont décidé d'attaquer en justice la loi qui prévoit le saut d'index. Un texte voté mercredi à la Chambre. "Nous ne sommes pas parvenus à l'empêcher. Ni par des actions. Ni par la concertation. Nous demandons donc à la cour constitutionnelle de l'abolir", a déclaré Marc Leemans, le président de la CSC, lors du discours de clôture du 36e congrès national du syndicat chrétien organisé cette semaine à Ostende. "Les pouvoirs publics fédéraux sont compétents pour prendre des mesures générales en matière de revenus. Mais c'est tout autre chose que de viser uniquement les travailleurs et les allocataires sociaux de manière sélective", a-t-il dénoncé.
