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L'équation est plus complexe à Bruxelles où DéFi est le pivot du stratego

(Belga) L'appel-surprise de Benoît Lutgen (cdH) à la constitution de majorités sans le PS ouvre davantage le jeu à Bruxelles qu'en Wallonie où DéFi paraît être le pivot de la partie de stratego lancée par le président du cdH.

En effet, pour obtenir une majorité dans le groupe linguistique francophone, il faut obtenir plus de 36 sièges. L'actuelle majorité PS (22)- DéFI (12)- cdH (8) dispose de 42 sièges. Sans le PS, une majorité avec le MR (17) ne peut passer par une quadripartite avec le cdH (8), Ecolo (8) et DéFI (12) ou le ... PTB (4), ce dernier cas de figure n'existant que mathématiquement (37 sièges) ou une tripartite très étroite MR-DéFI-cdH ou MR-DéFI-Ecolo (37). De plus, pour le moment, le groupe MR ne vote pas en nombre depuis plusieurs mois en raison de l'absence prolongée d'un de ses élus. Sur le plan politique, ce n'est pas non plus gagné d'avance à entendre la réaction à chaud du chef de file de DéFI au gouvernement bruxellois Didier Gosuin, à l'annonce de l'appel de Benoît Lutgen -"mettre des gouvernements cul par-dessus tête, ce n'est pas une méthode...je ne rentre pas dans ce genre de combine"-. Un autre cas de figure qui mettrait à mal la partie de stratego engagée par Benoît Lutgen, pour le cdH: une tripartite PS-Défi-Ecolo (42 sièges) assortie ou non d'une entrée de Groen dans la majorité bruxelloise flamande. (Belga)

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