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L’utilité du groupe B-Fast est remise en question par la N-VA: "La mission au Népal a été un fiasco"

Les responsables de la N-VA remettent B-FAST en question. Le secrétaire général du parti Louis Ide se demande si une cette organisation a du sens.

Le secrétaire général de la N-VA Louis Ide remet en question l'équipe d'urgence B-FAST, quelques jours après le retour précipité des secouristes du Népal.


"Quelle est la valeur ajoutée?"

"On peut se poser la question si une organisation comme B-FAST (...) a du sens", écrit Louis Ide jeudi dans une tribune sur le site de Knack. "Quelle est la valeur ajoutée? L'échelle est-elle suffisante? Pouvons-nous nous poser cette question?" Selon Louis Ide, la mission de B-FAST au Népal a été "un fiasco en terme d'organisation". "Avec tout le respect dû aux bénévoles qui sont partis de bonne foi, la coordination a fait un 'flop' pour la énième fois", estime l'élu N-VA au Parlement européen.


Travailler "pour sa gloire personnelle"

Tout comme l'urgentiste Luc Beaucourt, Louis Ide critique particulièrement Geert Gijs, le coordinateur du SPF Santé publique. Louis Ide lui reproche "un comportement de jeune coq" et de travailler surtout "pour sa gloire personnelle". Les critiques répétées envers Geert Gijs sont frappantes, notamment parce qu'un des problèmes pour B-FAST au Népal était que l'équipe n'avait pas emmené d'hôpital de campagne, une option pour laquelle Geert Gijs avait pourtant plaidé.


Le flop du Népal

L'équipe de recherche qui avait été envoyée - sous la supervision du SPF Intérieur - n'est pas arrivée à temps pour pouvoir encore rechercher des survivants sous les décombres. La ministre de la Santé publique Maggie De Block (Open Vld) a soutenu mercredi Geert Gijs. Elle a souligné son implication et a insisté sur le fait que l'Intérieur, la Défense et les Affaires étrangères ont participé aux décisions concernant le Népal.

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