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Après plusieurs jours de discussions, la Belgique est enfin parvenue jeudi à arrêter une position sur le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada (CETA), ce qui pourrait permettre aux Européens de le signer, malgré un calendrier incertain. Le Parlement de Wallonie a décidé jeudi après-midi de convoquer une séance plénière vendredi à 11h00 pour se pencher sur les amendements au projet de traité commercial entre l'UE et le Canada (CETA), a-t-on appris de source officielle. Cette séance plénière extraordinaire débutera par un exposé du ministre-président wallon Paul Magnette qui devrait durer 45 minutes.
A 13h30, les députés débattront des adaptations engrangées ces derniers jours à l'issue d'intenses négociations. Le vote de l'assemblée est attendu à partir de 16h00. Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles se réunira lui à 18h30 le jour-même, a indiqué la présidence du Parlement. Le ministre-président de la Fédération Rudy Demotte s'exprimera lui aussi sur le compromis dégagé devant les députés avant un vote prévu dans le courant de la soirée.
Opposées au projet de traité commercial, les deux assemblées avaient demandé à leur gouvernement respectif de ne pas déléguer leur pouvoir de signature au fédéral pour parapher le CETA au nom de la Belgique et de ses entités fédérées. Une position ferme réitérée par une résolution du Parlement de la Fédération le 12 octobre, et par une motion du Parlement wallon le 14 octobre. Ces deux textes avaient été approuvés par la majorité PS-cdH, renforcée par les Ecolo et le PTB, ainsi que DéFI au Parlement de la Fédération. Le Parlement bruxellois doit lui aussi prendre attitude sur le compromis dégagé jeudi. Les modalités pratiques étaient toutefois toujours en discussion jeudi après-midi quant à la convocation des députés bruxellois.
