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Les partenaires sociaux trouvent un accord... sans la FGTB: bientôt de nouvelles grèves?

Les partenaires sociaux se sont rendus vendredi au Lambermont pour faire rapport au gouvernement de leurs négociations sur la marge salariale, la répartition de l'enveloppe bien-être et la mise en oeuvre du "mini-accord" de mi-décembre. Il y a un "projet d'accord" ont indiqué plusieurs participants mais la FGTB a d'ores et déjà fait savoir qu'elle ne s'y joindrait pas.

La FGTB continue à rejeter tout saut d'index et juge inacceptable la proposition patronale sur la marge salariale, a annoncé le secrétaire général du syndicat socialiste, Marc Goblet, à l'issue d'un comité fédéral de la FGTB. Le syndicat n'exclut pas la mise en place d'un nouveau plan d'actions dans les prochaines semaines.


"On doit sortir du cadre idéologique et être dans une vraie réalité de concertation sociale"

"Nous ne pouvons pas accepter que le patronat se retranche derrière une position du gouvernement pour éviter la concertation sociale", a déclaré Marc Goblet à l'issue du Comité fédéral qui a réuni plus de 200 délégués et responsables du syndicat socialiste. "On doit sortir du cadre idéologique et être dans une vraie réalité de concertation sociale", a encore plaidé le responsable syndical, jugeant inacceptable l'ultime proposition patronale sur la marge salariale.

"Nous allons dire au gouvernement les raisons pour lesquelles on ne peut pas s'inscrire dans les propositions des employeurs", a ajouté Marc Goblet, en rappelant son opposition au saut d'index. "Nous allons voir si le gouvernement veut se passer d'un accord de notre part", a-t-il conclu.


Prudence dans les rangs gouvernementaux

Dans les rangs gouvernementaux, la prudence était de mise. Certains se sont dits toutefois prêts à continuer le travail avec les organisations qui s'inscrivent dans le projet d'accord. "Je suis convaincu qu'on doit travailler avec les organisations qui sont positives et qui ont conclu un accord", a souligné le ministre de l'Emploi, Kris Peeters (CD&V). "Je préfère toujours avoir un accord de tous les partenaires sociaux mais ce n'est pas la première fois que l'on devrait avancer sans l'un ou l'autre des partenaires", a confié quant à lui le vice-Premier ministre MR, Didier Reynders. M. Reynders a répété par ailleurs que le saut d'index était décidé.

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