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La question de l'échéance pour un accord sur le CETA est centrale (Michel)

(Belga) La question du temps laissé à la Wallonie, à la Commission européenne et au Canada pour parvenir à un accord qui permettrait au gouvernement régional d'accepter le traité de libre-échange avec le Canada (CETA) est centrale, a affirmé vendredi le Premier ministre Charles Michel alors que le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des 28 Etats membres s'est terminé sans feu vert wallon.

Les négociations se poursuivaient encore, vendredi, entre le ministre-président wallon Paul Magnette et les représentants du Canada et de la Commission européenne. Le Premier ministre continuera "à être en contact heure par heure avec les différents acteurs", a-t-il indiqué à l'issue du Conseil européen. Interrogé sur le calendrier idéal pour boucler un accord, alors qu'un sommet UE-Canada était prévu le jeudi 27 octobre pour signer le CETA, le Premier ministre a reconnu que "l'échéance sera une question centrale". "Il y a un certain sentiment d'urgence, car c'est une question de réputation de l'Union européenne", a-t-il constaté. "Nous avons tout à gagner à sortir rapidement de cette situation et à montrer que l'Europe fonctionne." Charles Michel a démenti que la Commission européenne ait fixé une sorte d'ultimatum à la Wallonie en exigeant un accord pour ce vendredi. (Belga)

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