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Lancement lundi du comité de pilotage du Pacte wallon pour l'emploi et la formation

(Belga) Après leur réunion vendredi avec le ministre-président, Paul Magnette, patrons et syndicats wallons retrouveront à nouveau lundi l'exécutif pour le lancement du comité de pilotage du Pacte pour l'emploi et la formation, l'un des grands chantiers de la nouvelle coalition PS-cdH.

Ce comité devrait se réunir tous les quinze jours environ avec pour objectif d'élaborer d'ici la fin de cette année une feuille de route complète, reprenant notamment les engagements des uns et des autres pour booster le taux d'emploi en Wallonie. Six thématiques de travail ont été déterminées parmi lesquelles figurent les aides à l'emploi, la création de places de stages en entreprises, le soutien à l'orientation professionnelle, la mise en oeuvre contrat d'insertion pour les jeunes, les incitants financiers à la formation, et enfin les outils à mettre en place pour renforcer le dialogue social. "L'objectif, c'est d'instaurer un dialogue constructif pour relancer l'économie wallonne", a expliqué la ministre de l'Emploi, Eliane Tillieux (PS) Celle-ci confiera d'ailleurs lundi une première mission aux partenaires sociaux wallons: élaborer d'ici la fin juin une série de "propositions concrètes" pour améliorer, dans le cadre budgétaire actuel, les aides à l'emploi qui pèsent pas moins de 1,5 milliard d'euros par an à la suite des derniers transferts de compétences. "J'espère qu'ils pourront se mettre d'accord", ajoute la ministre. "L'objectif, c'est de mettre les partenaires sociaux devant leurs responsabilités et faire le pari de la maturité pour pouvoir aller de l'avant. Plutôt que de s'opposer, il faut qu'ils viennent renforcer (l'action du gouvernement)". Mme Tillieux jette déjà quelques balises, notamment une limitation et une simplification des outils. Selon ses voeux, le nombre d'aides à l'emploi, aujourd'hui au nombre d'une quarantaine, devrait pouvoir se retrouver demain dans 5 ou 6 catégories tout au plus, et davantage se focaliser quelques cibles prioritaires, les jeunes notamment. Si les partenaires n'arrivent pas à se mettre d'accord, le gouvernement reprendra alors logiquement la main. En cas de solution commune, le gouvernement ne s'engage toutefois pas à le mettre en oeuvre tel quel. "Il faudra voir si le modèle est conséquent...", avance prudemment la ministre. (Belga)

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