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Le CD&V et l'Open Vld rappellent à la N-VA les principes de l'autonomie

(Belga) Le CD&V et l'Open Vld n'ont pas suivi mercredi, au parlement flamand, la N-VA dans ses critiques à l'égard de la loi de financement. Ils ont au contraire rappelé aux nationalistes flamands les exigences d'une plus grande autonomie financière.

Le ministre-président flamand, Geert Bourgeois (N-VA), a dénoncé mercredi matin la "gestion inappropriée" des recettes fiscales par l'administration fédérale à la suite du contrôle budgétaire. Son collègue de parti, le vice-premier ministre fédéral Jan Jambon a quant à lui rappelé l'opposition des nationalistes flamands à la révision de la loi de financement dans le cadre de la 6e réforme de l'Etat. Cette loi a donné à la Flandre plus d'autonomie, une revendication partagée par les nationalistes, ont fait remarquer le CD&V et l'Open Vld, partenaires de majorité de la N-VA. "Plus est grande l'autonomie fiscale, plus est grande l'incertitude. Les partisans d'une plus grande autonomie fiscale des Régions -et j'en fais partie- doivent accepter qu'il y ait une plus grande incertitude des recettes", a expliqué le chef de groupe CD&V, Koen Van den Heuvel. La présidente de l'Open Vld, Gwendolyn Rutten, a abondé dans le même sens. "Il y a des moyens d'utiliser la fiscalité en tant qu'instrument pour la croissance économique, pour diminuer les impôts des citoyens et accroître les recettes des pouvoirs publics", a-t-elle expliqué. La libérale s'est insurgée contre l'idée d'une facture renvoyée par le gouvernement fédéral aux Régions. "Personne n'a rien pris à personne. Honnêtement dit, les Belges, et donc aussi les Flamands, n'y entendent rien parce que les impôts sont toujours payés par un seul porte-monnaie". Le chef de groupe de la N-VA, Matthias Dieppendaele, a enfoncé le clou des critiques de son parti. "Ou bien vous ne saviez pas au juste ce que vous étiez en train de faire, ou bien vous avez sciemment décidé de reporter le fardeau sur le niveau où les besoins sont les plus importants. Dans le premier cas, c'est de l'incompétence; dans le deuxième, de la négligence coupable", a-t-il lancé aux partis qui ont soutenu la 6e réforme de l'Etat (socialistes, écologistes, libéraux, chrétiens-démocrates). (Belga)

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