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Les 25 mesures du gouvernement Michel vivement critiquées par l'opposition: "On pousse les gens dans les files des CPAS" (vidéo)

Le gouvernement fédéral a présenté sa liste de mesures qu'il prendra à la rentrée et qui seront effectives en 2017. Cependant, ces choix sont jugés "anti-sociaux" par le parti socialiste.

Samedi dernier, au château de Valduchesse, le gouvernement a tenu un tout dernier conseil des ministres avant une pause estivale. A cette occasion, il a présenté son bilan et les mesures phares qu'il prendra dès la rentrée. "Nous sommes crédibles, nous sommes déterminés à agir de manière forte dans les différents domaines pour engranger des résultats, a estimé le Premier ministre Charles Michel, lors de son allocution. Les faits nous donnent raison ces derniers mois, puisque les premiers résultats sont là. Mais dans le même temps, nous sommes sobres".


Parmi les 25 mesures présentées, certaines font polémique

En tout, 25 mesures sont annoncées, rapporte notre journaliste Simon François. Toutes ne sont pas neuves, comme la modernisation du marché du travail, présentée au printemps dernier. La liste du gouvernement mentionne aussi les "contrats individualisés d'intégration sociale – PIIS", ces contrats que devront signer les bénéficiaires du revenu d'intégration sociale. Mais cette mesure a également déjà été annoncée.


Une mesure ne figurant pas dans l'accord de gouvernement apparaît dans la liste

Plus inattendue: la réforme de l'Impôt des sociétés – ISOC. "La N-VA pose son agenda, critique Ahmed Laaouej, député fédéral (PS). La baisse de l'impôt des sociétés ne figure pas dans l'accord du gouvernement. On se souviendra qu'un partenaire important de la majorité, le CD&V, expliquait que pour lui, c'était hors de question. Et aujourd'hui, on le retrouve à l'agenda".


Un bilan économique satisfaisant? L'opposition conteste fermement

Face à la presse, le gouvernement Michel a insisté sur son bilan économique, louant la baisse du chômage et la création d'emplois. Une attitude qui fait grincer des dents l'opposition. "En réalité, ils ont créé 16.000 emplois, si on compare cela aux projections telles qu'elles existaient déjà avant la formation du gouvernement, poursuit M. Laaouej. 16.000 emplois d'un côté pour quasiment 5 milliards d'euros de cadeaux faits au patronat, ça fait cher l'emploi".

Sur les ondes de Bel RTL, Gilles Vanden Burre, député fédéral Ecolo avait également contesté ce bilan présenté comme satisfaisant par le gouvernement. "L'intégralité de cette diminution du chômage est compensée par une explosion des bénéficiaires du revenu d'intégration sociale et donc en fait, au lieu de mettre les gens à l'emploi, on pousse les gens dans les files du CPAS, dans la précarité".

Les habituels débats opposition/gouvernement reprendront donc à la rentrée.

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