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(Belga) Après environ deux heures d'entretien avec le ministre-président du gouvernement bruxellois Rudi Vervoort, la délégation syndicale est sortie mardi vers 16h00 satisfaite des marges de discussion concédées sur le contenu du Plan Taxi 2015-2019 du secrétaire d'Etat bruxellois à la Mobilité Pascal Smet.
"Rien n'est gravé dans le marbre et tout est rediscutable", s'est écrié à la sortie de la réunion Sam Bouchal, membre du comité consultatif des taxis et de la Fédération nationale des exploitants indépendants de taxis (FNEIT). "C'est en substance le message que nous a donné le ministre-président". La délégation a confirmé qu'elle boycottera le comité consultatif de jeudi, qui vise à présenter le Plan Taxi de Pascal Smet. "Rudi Vervoort s'est rendu compte que la concertation n'avait pas eu lieu et que la concertation devait commencer", estime Philippe Lescot, permanent régional pour les taxis bruxellois à la CSC-Transcom. "Il présentera nos revendications au gouvernement jeudi et il exigera la tenue d'un comité consultatif". Marc Delire, président du GTL (Groupement national des entreprises de voitures de taxis et de location), défend une position ferme contre la société de covoiturage urbain Uber: "Par rapport à Uber, on sera catégorique: c'est non. Je pense que c'est un manque de concertation plutôt qu'une volonté politique qui est à l'origine des autres dispositions contestées du plan". La délégation syndicale, composée de représentants de la CSC, de la FGTB, du GTL et d'organisations d'indépendants, dont l'Union professionnelle des exploitants de taxis et taxis-camionnettes (UPETTC), s'est ensuite rendue au rond-point Schuman pour faire libérer les rues. La manifestation, qui a mobilisé un millier de taxis selon les organisateurs, s'est déroulée sans incident. Seuls quelques oeufs ont été lancés sur des taxis bruxellois en circulation depuis le pont du boulevard du Régent. (Belga)
