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Les francophones ne sont pas la priorité de Maggie De Block, selon Marcourt: "Toute sa politique de santé est fondée sur la Flandre"

Jean-Claude Marcourt, le vice-président du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et des Médias, était l'invité de Pascal Vrebos ce dimanche.

Jean-Claude Marcourt, le ministre de l’enseignement supérieur, était l’invité de Pascal Vrebos ce dimanche 10 septembre. L'occasion de revenir sur lourd sujet des étudiants en médecine et d'évoquer la ministre de la Santé du gouvernement Michel Maggie De Block. 

"Depuis 20 ans en Flandre, un examen d’entrée en médecine existe, pourquoi ne pas l’instaurer du côté francophone ?", a demandé Pascal Vrebos à Jean-Claude Marcourt.

"Depuis 20 ans, on a essayé tous les systèmes du côté francophone. A un moment donné, mon prédécesseur, Madame Simonet, a suspendu le concours qui existait au motif qu’il y avait des discussions avec le fédéral pour relever les quotas, donc nous avons interrompu cela", rappelle-t-il.


"Une situation totalement aberrante"

"Nous constatons une situation totalement aberrante. 1. On veut mettre des filtres pour empêcher nos jeunes de faire des études de médecine ou de dentisterie et 2., on importe des centaines de médecins car nous n’avons pas assez de médecins, notamment dans nos hôpitaux et parallèlement, nous avons la pénurie."

"Quand vous dites ca à Maggie de Block, que dit-elle ?", demande notre présentateur. "Elle dit simplement « j’ai plus d’attention de la N-VA que de vous. »"


Maggie De Block se fiche des francophones?

Ca veut dire qu’elle se fiche des francophones ? "Ca, c’est vous qui le dites ! Je pense, effectivement, que les francophones ne sont pas sa première priorité  et que toute sa politique de santé est fondée sur la Flandre. On l’a très bien vu lors des quotas qui devaient être adoptés cette année au niveau fédéral. Elle n’a pas changé la loi, de peur d’un vrai débat sur les quotas INAMI, car elle a peur de sa majorité flamande."

"Aujourd’hui, il conviendrait qu’on fasse une vraie conférence nationale avec  la Flandre, qui aujourd’hui veut établir un concours et faire face à la pénurie. Cette pénurie est supérieure en wallonie et à Bruxelles qu’en Flandre, il faut donc des mesures d’urgence, il n’est pas normal que l’on doive faire une sélection, au motif que le fédéral nous prend en otage puisqu’il dit « si vous ne faites pas de sélectio d’un côté,nous ne donnerons pas les numéros INAMI aux étudiants en cour sde cursus. C’est inacceptable de dire « vous devez choisir de protéger les étudiants en cours de cursus et sacrifier un certain nombre d’étudiants qui veulent entamer leurs études."

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