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Les syndicats de plus en plus menaçants: "Si le gouvernement n'applique pas le projet d'accord..."

Le projet d'accord auquel sont arrivés les partenaires sociaux (sans la FGTB) est "un et indivisible", a averti dimanche le président de la CSC, Marc Leemans, sur le plateau de l'émission "De Zevende Dag". Si le gouvernement ne l'applique pas tel quel, cela veut dire qu'il "cherche des misères".

A l'issue d'une réunion avec le Groupe des 10, le Premier ministre Charles Michel a annoncé que le gouvernement ferait une proposition de mise en œuvre concrète du projet d'accord. Le ministre des Finances, Johan Van Overtveldt (N-VA), a expliqué samedi qu'il voulait toutefois examiner les effets de ce projet sur les pièges à l'emploi et sur le coût de la main d'œuvre. Ce projet "doit correspondre à l'accord de gouvernement dans une mesure suffisante", a-t-il précisé.

"Le Premier ministre a dit clairement -en présence de tous les vice-premiers ministres, y compris le ministre N-VA- que cet accord était un et indivisible", a fait remarquer M. Leemans sur la VRT. "Si le gouvernement ne l'exécute pas, il dit aux partenaires sociaux que tout ça, c'était pour rire. Je ne peux qu'espérer que le gouvernement se montrera intelligent. Sinon, le gouvernement cherchera des misères", a-t-il ajouté.

Au contraire du syndicat socialiste, le syndicat chrétien défendra ce projet d'accord. Il partage toutefois la même objection que son homologue socialiste à propos du saut d'index, ce qui a poussé ce dernier à refuser ce projet. Le 10 février, le conseil général de la CSC se prononcera. Les actions en front commun contre le saut d'index pourraient se poursuivre. "Je n'exclus pas qu'en front commun, on puisse mener des actions contre le saut d'index. Mais 'actions' ne signifie pas nécessairement grève", a souligné la secrétaire générale de la CSC, Marie-Hélène Ska, sur RTL-TVI.

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