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Mike Pence, le vice-président américain, est en Belgique: Charles Michel donne ses impressions de cette première rencontre à RTLINFO (vidéo)

Le Premier ministre belge Charles Michel a accueilli dimanche soir le vice-président américain Mike Pence en visite à Bruxelles dans le cadre de sa première tournée à l'étranger depuis son entrée en fonction le 20 janvier dernier, en lui souhaitant la bienvenue au château de Val-Duchesse, sur fond d'incertitudes sur la future politique étrangère des Etats-Unis.


Bruxelles, un "si bel endroit"

"Very happy to meet you", a-t-il lancé à l'adresse de M. Pence qui a remercié le chef du gouvernement de l'accueillir "dans un si bel endroit" - alors que le président Donald Trump avait, durant sa campagne électorale, qualifié Bruxelles de "trou à rats". Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, était également présent pour cet entretien dînatoire, qui représente le premier contact diplomatique entre la Belgique et la nouvelle administration américaine. M. Michel a indiqué qu'il soulignerait que les Etats-Unis et l'Europe ne sont capables de résoudre les problèmes mondiaux qu'ensemble. Or, selon le Premier ministre belge, le président Donald Trump a affiché des positions qui vont contre le multilatéralisme, notamment en parlant de baisse de financement pour les Nations unies et en remettant en cause le bien-fondé de l'Otan.


Un échange "très très intense"

A l'issue de cette rencontre, le Premier ministre a répondu aux questions des journalistes. "On a eu un échange très très intense, on s’est dit les choses qu’on devait se dire. Le principal message, c’est une volonté qui a été exprimée de part et d’autre de considérer que la relation entre les Etats-Unis et l’Europe, et la Belgique, doit demeurer extrêmement solide et privilégiée. Dans le même temps, nous avons, au départ de la Belgique, un certain nombre d’engagements en faveur de l’Union européenne, en faveur de la sécurité au sein de l’OTAN, nous pensons par exemple que c’est en rassemblant des coalitions de paix que l’on peut résoudre ou progresser à tout le moins dans de grands défis comme par exemple le défi de la lutte contre le terrorisme, le défi du changement climatique. Ces messages-là ont été donnés, la réunion était assez intense sur les sujets qui ont été abordés, avec une écoute très active de part et d’autre et le souhait de faire en sorte que ce soit un départ. C’est un nouveau gouvernement aux Etats-Unis et un départ pour une relation qui doit être franche, directe, ouverte aussi, entre l’Europe et les Etats-Unis", a-t-il dit au micro de Martin Vachiery pour RTLINFO. 

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