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Le ministre-président wallon était l'invité de la rédaction de Bel RTL à 7h50. Paul Magnette répondait aux questions d'Antonio Solimando. Il a notamment expliqué ce qui avait changé dans le traité pour que la Wallonie accepte de le signer.
Gouvernement fédéral et entités fédérées ont finalement trouvé un accord au sujet du CETA. Les observateurs s’interrogent sur l’ampleur des modifications qu’a connues le texte. Les membres de la majorité au pouvoir en Wallonie parlent de modifications sur plusieurs pages. Les membres du gouvernement fédéral évoquent eux des changements minimes.
Un traité... et toute une série de précisions
"Il y a un traité auquel on n’a pas touché techniquement. A côté du traité, il y a toute une série de documents nouveaux qui font partie de l’ensemble. Ils sont indissociables. On ne peut pas dire 'je prends le CETA mais je ne prends pas tous les amendements qui ont été apportés'" explique le ministre-président wallon.
Des avancées prévues ou non?
Certains politiques se sont vantés d’avoir obtenu, par exemple, l’interdiction du bœuf aux hormones. Mais comme le souligne Antonio Solimando, la mesure était déjà prévue. "Ce n’était pas dans le traité, ce n’était pas écrit", se défend Paul Magnette. "En lisant certaines dispositions, on peut comprendre que la législation européenne en la matière s’applique... mais l’écrire noir sur blanc en y mettant toute la clarté permet de dissiper tout doute. C’est vrai qu'une partie des choses que nous avons demandées, c’est qu’il y ait des clarifications. Pour qu’il n’y ait pas de crainte au sein de la population. Si ces craintes sont infondées, qu’on l’écrive ! "
