Accueil Actu

Pieter Timmermans, patron de la Fédération des Entreprises de Belgique: "Nous ne devons pas avoir de craintes par rapport aux réfugiés"

Pieter Timmermans, l’administrateur délégué de la FEB, la Fédération des Entreprises de Belgique, était l’invité de la rédaction de Bel RTL ce jeudi matin. Il a répondu aux questions de Martin Buxant sur la crise d’asile.

La Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) reçoit actuellement beaucoup de demandes d'employeurs souhaitant aider les réfugiés. Pieter Timmermans, patron de celle-ci, a expliqué au micro de Martin Buxant sur Bel RTL qu’un groupe d’experts et de chefs d’entreprise était en train de réfléchir à ce qu’il y avait à faire à ce niveau de manière légale.


Martin Buxant : La FEB se lance dans le grand bain de la crise d’asile, avec la mise en place d’un groupe d’experts sur la question. Quel est l’objectif ?

Pieter Timmermans :
La semaine passée, j’ai reçu pas mal de demandes de chefs d’entreprises et de fédérations sectorielles, demandant si on pouvait faire quelque chose. Ça allait dans tous les sens. Donc on s’est dit : "Prenons une semaine pour réfléchir à ce que nous pouvons faire". Si nous proposons quelque chose, ça doit être légal, utile et surtout faisable, parce que créer des attentes et par après ne pas pouvoir les rencontrer, ça crée de la frustration et donc ça nous ne voulons pas. Mettons un peu l’émotionnel de côté.


M.B.: Mais les patrons étaient dans l’émotion aussi la semaine dernière.

P.T. : Ils étaient touchés et je pense que tout le monde a été touché par ce qu’on a vu à la télévision et ce qu’on a lu dans les journaux. Mais à un certain moment, il faut être légal, utile et ça doit être faisable aussi.


M.B. : Est-ce que ça veut dire que les patrons belges considèrent aujourd’hui cette arrivée de milliers de migrants réfugiés comme une chance pour l’économie belge ?

P.T. : Donc, disons que c’est une situation pénible et il faut réagir par rapport à ça. Je crois que nous ne devons pas avoir des craintes par rapport à ces réfugiés. On a connu la même chose début des années 2000, on a pu les intégrer également à mon avis dans notre société. Mais il faut être vigilant et donc il y a des opportunités d’emploi.

À la une

Sélectionné pour vous