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Plusieurs députés attaqués en justice pour s’être exprimés dans les médias: ont-ils le droit de tout dire? (vidéo)

Les députés ont-ils le droit de tout dire ? C’était une question posée ce midi dans « C’est pas tous les jours dimanche ». Plusieurs députés sont attaqués en justice pour s’être exprimé dans les médias. C’est le cas de George Gilkinet, membre de la commission Kazakhgate et que Patokh Chodiev cite devant la justice.

Plusieurs députés francophones sont attaqués en justice, l’un par Pathok Chodiev. Les autres par Publifin. Ils sont accusés d’atteinte à l’image, d’atteinte à la présomption d’innocence, d’avoir organisé des auditions exclusivement à charge ainsi que des fuites dans la presse. En cause, des phrases, souvent prononcées à la table de “C’est pas tous les jours dimanche” que les avocats de Chodiev et Publifin jugent calomnieuses.

"Dire une chose qui figure dans un rapport démocratiquement adopté dans une commission sur un plateau, est-ce que ça peut constituer une infraction pénale?", demande Christian Behrends, professeur de droit public et constitutionnel à l’ULG. "J’ai tout de même des graves doutes".


"Une forme de pression"

"C’est pas agréable, c’est une forme de pression sur ceux qui essayent de faire le travail", souligne George Gilkinet.

Christophe Deborsu demande si le député fédéral Ecolo ne voit pas le MR derrière cette plainte. "J’espère que non, je cherche des responsabilités politiques, c’est vrai que j’ai cité monsieur Reynders. Je demande simplement qu’il vienne devant la commission d’enquête et je constate que je reçois une citation."

"Il ne faut pas être naïf", intervient David Clarinval, député fédéral MR. "Il y a parmi les commissaires des gens qui ont un jeu politique, c’est ça que nous devons déplorer."

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