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Popularité des ministres: lesquels reconnaissez-vous?

A 2 mois des élections, l'hebdomadaire "M Belgique" s'est demandé quelles étaient les figures politiques les plus connues de notre pays. A côté des ministres "stars", évoluent des ministres très peu connus du grand public.

L'hebdomadaire "M Belgique" publiera vendredi un sondage exclusif qui concerne la popularité de nos ministres. Un premier constat rapporte que ceux-ci sont largement méconnus du grand public à l'exception des postes les plus en vue, comme celui de premier ministre ou encore de vice-premier ministre. Mais lorsqu'on passe du Fédéral à la Région, les réponses des personnes interrogées sont de plus en plus imprécises.
Qui est qui?
Tous niveaux de pouvoirs confondus, la Belgique compte 37 ministres et secrétaires d'Etat. Au jeu du "qui est qui ", les Liégeois interrogés ce matin par notre journaliste Vincent Jamoulle, ont un peu de mal à mettre des noms sur les photos de leur ministre. En termes de notoriété, les ministres plus connus sont dans l'ordre de popularité: Elio Di Rupo (94%), Joëlle Milquet (92%), Didier Reynders (91%) et Laurette Onkelinx (88%).
Le Fédéral rend populaire
Geoffrey Grandjean, chargé de cours de sociologie politique (ULg), a réagi dans notre journal de 13h. Il n'est pas étonné des résultats: "Les personnes qui sont au sommet du pouvoir, notamment Elio Di Rupo etc, sont au sommet des résultats. Ce qui montre que le niveau fédéral suscite une image politique plus importante au niveau des citoyens" , analyse-t-il.
Et du côté du bas du classement? 
En bas du tableau de la notoriété se trouvent deux ministres bruxellois: Rachid Madrane (PS) et Céline Frémault (cdH), connus par seulement 13% et 14% des personnes interrogées. Au niveau des fonctions des ministres, les résultats sont encore moins bons. Pour 7 d'entre eux: Fadila Laanan, Paul Furlan, Philippe Henry, Carlo Di Antonio, Marie-Martine Schyns, Christos Doulkeridis et Céline Frémault, 
seuls 1% des sondés connaissent les compétences qu'ils gèrent.  "Ce qui est normal, c'est le processus de fédéralisation de la Belgique qui aboutit à une division de compétences qui n'est pas clair.  Ce n'est pas facile d'y voir clair dans la répartition des compétences", concède Geoffrey Grandjean.
Les Belges n'ont jamais été de fins connaisseurs en matière de ministres. Ce sondage n'amène rien de nouveau. Mais à 2 mois des élections, il sera certainement épluché dans tous les sens au sein des partis.

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