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Proche des libéraux, Jean-Pierre Lutgen tend la main à son frère Benoît: les frères ennemis vont-ils enfin se réconcilier?

Jean-Pierre Lutgen, le fondateur de la marque Ice-Watch et frère du président du cdH, Benoît Lutgen, était l’invité de la rédaction de Bel RTL. Avec Martin Buxant, il a notamment évoqué ses possibles ambitions politiques.

Martin Buxant: Est-ce que vous allez vous lancer en politique active?

Jean-Pierre Lutgen: Avoir de l’ambition pour Bastogne, c’est quelque chose qui est certain dans mon cas. Remettre autant d’énergie pour placer Bastogne dans un mouvement positif, c’est sûr et certain mais il y a moyen de faire bouger les choses sans faire de la politique.

M.B.: C’est un oui ou un non?

J.L.: On verra, on n’est pas en 2018.

M.B.: On dit que vous êtes proches des libéraux du MR, c’est vrai? Vous êtes au MR?

J.L.: Je ne suis pas au MR mais je suis proche des libéraux. La valeur liberté pour moi, c’est quelque chose que j’ai acquis en travaillant et en créant, entre autres, Ice-Watch. Donc c’est une valeur très forte pour moi.

M.B.: Si vous faites de la politique, ce sera avec les libéraux vraisemblablement?

J.L.: Je me vois mal le faire sans les libéraux mais ce serait aussi sans doute avec beaucoup d’autres que les libéraux puisque à ce que je sache il y a un accord entre les libéraux et les socialistes à Bastogne.

M.B.: Votre père, Guy Lutgen, était ministre. Le mois dernier dans une interview à La Libre Belgique, il a indiqué que s’il fallait choisir il voterait pour Benoît parce qu’il est historiquement social-chrétien. Ça vous fait quoi?

J.L.: Je comprends parfaitement sa position. Quelqu’un qui a plus de 80 ans, je ne vais pas le faire changer d’idées. Moi, je me projette et je suis libre donc je peux me projeter dans le futur et donc m’adresser à des gens, peut-être plus jeunes. C’est très compliqué de faire changer quelqu’un de 80 ans d’avis.

M.B.: Est-ce que vous allez un jour vous réconcilier avec votre frère Benoît?

J.L.: Moi, je l’espère. C’est moi qui subis un peu ses décisions. Et donc, moi la porte est toujours ouverte.

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