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Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort est l’invité de la rédaction. Il répond ce matin aux questions d’Antonio Solimando.
Rudi Vervoort souhaite considérer de manière différente la fédération Wallonie-Bruxelles. "La fédération, c’est l’union de quoi ? De Bruxelles et de la région wallonne qui ensemble déterminent un projet commun."
Bruxelles était la partie ignorée de cet accord
"Je ne vous le cache pas, ma frustration après l’accord de 2014, c’est que j’ai considéré que Bruxelles était la partie ignorée de cet accord à la Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est une réalité."
"Mon parti aussi, et c’est pas faute de l’avoir dit, Bruxelles a des priorités qui ne sont pas nécessairement les mêmes qu’en Wallonie. Le décret inscription est le meilleur exemple. Il faut que la fédération Wallonie-Bruxelles prennent aussi les mesures des difficultés que connait Bruxelles en matière d’enseignement."
"On doit pouvoir s'entendre, de manière différente"
La solution, ce n’est pas la suppression de la fédération Wallonie-Bruxelles ? "Non, je pense qu’on doit pouvoir continuer à s’entendre, mais de manière différente. Des majorités différentes, c’est aussi la logique d’un état fédéral. Nous ne sommes pas la pièce rapportée de la Wallonie. On ne doit pas être dans une majorité qui soit nécessairement symétrique. De plus, à Bruxelles – je le rappelle à l’attention de Monsieur Lutgen – il y a aussi des partis flamands."
