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Trop peu de Belges connaissent les gestes de réanimation cardiaque, Marie-Martine Schyns veut agir dès le secondaire

La ministre de l'Education, Marie-Martine Schyns (cdH), a lancé dans 10 écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles un projet-pilote de formation des élèves à la réanimation à la suite d'un arrêt cardiaque. Il sera progressivement généralisé d'ici 2025. Invitée de Martin Buxant ce matin sur Bel RTL, la ministre a expliqué comment fonctionnera son projet.

"Chez nous, on a un taux d’intervention et de survie après un arrêt cardiaque qui est de 7%. C’est un chiffre interpellant parce qu’il est inférieur à la moyenne européenne. On a un bon taux de couverture des hôpitaux et les secours arrivent rapidement, donc en fait, quel est le problème ?", a questionné Marie-Martine Schyns sur les ondes de Bel RTL. Selon la ministre de l’Education (cdH), peu de personnes peuvent poser les premiers gestes de réanimation cardiaque "et osent le faire". Marie-Martine Schyns a donc lancé un projet-pilote de formation des élèves de secondaire à la réanimation à la suite d’un arrêt cardiaque, en collaboration avec deux associations : Les Amis du Samu et la Ligue Francophone Belge de Sauvetage. "Notre objectif est que ces acteurs de terrain puissent former nos professeurs d’éducation physique pour qu’ils puissent ensuite eux-mêmes former leurs élèves."


Tous les élèves formés d'ici 2025

Dix écoles sont entrées dans le projet-pilote. La formation sera généralisée à toutes les écoles secondaires d’ici 2025. "A partir de la rentrée 2018, on a 150.000 euros de manière récurrente par an pour couvrir, d’ici 2025, toutes les écoles secondaires. Ce sont 515 écoles. Tous les enseignants du secondaire seront formés et les élèves le seront donc aussi progressivement, année par année."

La formation passera donc par les professeurs d’éducation physique et comptera 10 heures, réparties entre différentes années. "Ce sera pendant les heures de cours de gym. On n’ajoute rien dans la grille horaire, mais ça nous parait important que ce type de démarche citoyenne puisse rentrer dans les cours d’éducation physique et puisse être reconnue comme formation pour les enseignants."

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