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Le secrétaire d'Etat à l'Asile et aux Migrations n'a pas l'air d'apprécier les questions récurrentes de la presse francophone, souvent liées à ses (déjà nombreuses) casseroles. Ce jeudi, une de nos équipes lui a donné la parole, lors d'une de ses visites à Fedasil, dans le cadre de la journée internationale des migrants.
Théo Francken a à peine débuté son travail de secrétaire d'Etat à l'Asile et aux Migrations, qu'il traîne déjà une belle série de casseroles.
Fréquentations, (anciennes) appartenances à des associations liées de près ou de loin à l'extrême droite... l'image qu'il dégage auprès des Francophones, surtout, est très mitigée.
Notre journaliste lui a demandé comment il se sentait par rapport à cette situation. Et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il n'est pas très à l'aise...
"Donnez-moi une chance"
"Que puis-je répondre ? Je vais faire mon boulot au niveau de l'asile et de l'immigration. Je pense que les gens sont plus intelligents, qu'ils vont faire leur calcul à la fin de mon mandat... Donnez-moi une chance".
Selon lui, les casseroles destinées à ternir l'image de son parti nationaliste ont été lancées par l'opposition au gouvernement fédéral.
A la question "Certaines de vos fréquentations sont plus mal perçues au sud qu'au nord du pays. Est-ce que vous comprendez pourquoi ?", M. Francken répond: "Pfft... Qu'est-ce que je dois dire ? Je comprends que Madame Onkelinx et le PS s'en prennent à la N-VA, ou à quelques personnes de la N-VA, pour toucher le MR. C'est le jeu stratégique"
