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Toujours pas de gouvernement bruxellois: qu'est-ce qui pourrait tout débloquer?

Si le gouvernement wallon est reparti sur de nouvelles bases, toujours pas de fumée blanche du côté du gouvernement bruxellois et de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Et, à en lire les déclarations des uns et des autres dans la presse, chaque parti campe sur ses positions. Eclairage avec nos journalistes Simon François et Thomas Kinet.

Cela fait maintenant 56 jours que Benoît Lutgen appelle à former des gouvernements sans le PS. Vacances d'été oblige, la crise est en mode mineur depuis quelques semaines. Cependant, elle se réveille progressivement. Ce week-end, par articles interposés, Didier Gosuin, ministre bruxellois DéFI, et Benoît Cerexhe, député bruxellois cdH se sont répondus.

Côté bruxellois, sur les six partis de la majorité, cinq souhaiteraient donc continuer. La partie est risquée pour le cdH. "Le cdH qui créé le chaos pourrait parfaitement se retrouver dans l'opposition à la Région de Bruxelles-Capitale remplacé par exemple par la famille des partis verts avec le cdH dans l'opposition et éventuellement par effet de ricochet le CD&V dans l'opposition également", explique Pascal Delwit, politologue à l'ULB (Université libre de Bruxelles).

C'est DéFI et son président Olivier Maingain qui a le plus de cartes en main. Le déblocage en Fédération Wallonie-Bruxelles et à Bruxelles pourrait venir de lui: "Maingain doit envisager ce qui est le plus avantageux du coté de DéFI: se défaire de ses partenaires et aller avec le MR qui était devenu son frère ennemi ou au contraire rester dans la logique d'une majorité qui fonctionne relativement bien", ajoute encore Pascal Delwit.

Olivier Maingain est à l'étranger jusqu'à la de la semaine, il devrait formuler des propositions pour la Fédération Wallonie-Bruxelles lundi prochain.

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