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Travail au noir, fraude aux allocations sociales: de plus en plus de citoyens dénoncent leur voisin via le "point de contact"

Le point de contact pour une concurrence loyale a déjà reçu en moyenne 50 signalements par jour, contre une trentaine quotidiennement l'an passé. "Nous observons une augmentation évidente", selon le secrétaire d'Etat à la lutte contre la fraude Philippe De Backer (Open Vld) qui s'exprime jeudi dans les journaux Mediahuis.

Le point de contact existe depuis 2015 et connaît un succès croissant. Selon le site internet créé à cet effet, cette initiative "offre aux citoyens, aux entreprises et aux organisations, la possibilité de signaler des cas présumés de fraude sociale, en un point unique". En d'autres termes, il offre la possibilité à tout à chacun de dénoncer un cas de fraude observée. L’initiative "pour une concurrence loyale" avait d'ailleurs fait polémique et divisé largement la classe politique, à son lancement. En effet, la délation n’était pas au goût de tout le monde. 


Une fierté pour le secrétaire d'Etat à la lutte contre la fraude

Durant le premier trimestre de l'année, 3.476 signalements ont été enregistrés, soit la moitié de ceux soumis en 2016. Le secrétaire d'Etat à la lutte contre la fraude, Philippe De Backer, (Open Vld) se réjouit particulièrement des signalements de fraudes au domicile et de dumping social. "Ces sortes de fraudes sont difficiles à déceler pour les inspecteurs. Grâce au point de contact, nous pouvons désormais suivre ces affaires, les contrôler et les punir plus vite, efficacement et de manière ciblée".

 
5 millions d'euros récoltés

Deux tiers des signalements sont jugés recevables et transmis aux inspecteurs. Les déclarations anonymes ne sont pas traitées et l'utilisation d'une fausse identité est punissable, indique le centre sur son site internet. "Au total, les contrôles ont rapporté 5 millions d'euros l'an passé. Cela prouve l'utilité de ce point de contact", en conclut le secrétaire d'Etat.

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