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Vervoort sur la déchéance de nationalité: il se dit désolé s'il a heurté

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort a affirmé mercredi midi dans un communiqué qu'il n'avait pas eu l'intention de heurter qui que ce soit en rappelant que la déchéance de nationalité avait été utilisée sous le régime nazi.

"Mon intention était de rappeler des faits et de me référer à l'Histoire pour soulever une question et ouvrir le débat mais en aucun cas de blesser ou de heurter qui que ce soit. Si c'est le cas j'en suis désolé", a indiqué M. Vervoort (PS). Il assure également qu'en tant que ministre-président bruxellois, il "soutient évidemment le gouvernement fédéral dans la lutte menée contre le terrorisme" et précise que son intention "n'était en aucun cas de comparer le gouvernement fédéral au régime nazi".

"La lutte contre le terrorisme et le radicalisme constitue des questions fondamentales. Cependant, il y a des propositions, dont le retrait de la nationalité, qui suscitent des inquiétudes réelles et légitimes au niveau des droits de l'Homme et des libertés", commente encore M. Vervoort. Le chef de l'exécutif bruxellois s'était prononcé dans L'Echo sur la mesure de déchéance de nationalité pour des binationaux condamnés pour terrorisme, qu'envisage d'étendre le gouvernement fédéral. Il avait affirmé qu'une telle mesure avait été prise contre les juifs dans l'Allemagne hitlérienne et sous le régime de Vichy.

"Le contexte est différent, mais regardez, on reprend quand même ces vieilles recettes aujourd'hui", avait-il dit. Ces propos ont suscité de lourdes condamnations au niveau fédéral, dans la majorité mais également dans l'opposition cdH.

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