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Victoire de la gauche radicale en Grèce: découvrez la joie du PS et du PTB

Le PS a salué dimanche soir "la victoire éclatante de Syriza" aux élections législatives grecques. Le PTB a également salué dimanche soir la victoire du parti de gauche radicale d'Alexis Tsipras.

"Les Grecs se sont exprimés: ils ont largement plébiscité la gauche et ont affirmé avec force leur volonté de rompre avec les politiques d'austérité en vigueur dans leur pays. Elio Di Rupo salue la victoire éclatante de Syriza et espère qu'elle rendra espoir au peuple grec", a indiqué le PS dans un communiqué.


Un signal aux institutions européennes

"La Grèce, membre de la zone euro, a toute sa place au sein de l'Union européenne. Le vote des citoyens grecs constitue un signal fort adressé aux institutions européennes, qui doivent définitivement tourner la page des réformes socialement et économiquement insoutenables", a ajouté le président du PS.


Plus d’argent pour les secteurs publics en Europe

Pour Elio Di Rupo, "il est urgent de redonner confiance aux Européens et de mettre en œuvre des politiques concrètes pour une Europe plus solidaire, plus sociale et plus démocratique." Le PS plaide depuis longtemps pour une relance de l'investissement public en Europe afin de faire redémarrer notre économie et de créer des emplois.


Un vent nouveau pour toute l’Europe

"Six ans après l'éclatement de la crise et après quatre années de mémorandums injustes de la Troïka, les Grecs ont tourné le dos à la politique d'austérité. Aujourd'hui, c'est un vent nouveau qui se lève en Grèce pour toute l''Europe; espérons qu'il touche et inspire de plus en plus de gens sur notre continent", a réagi de son côté le PTB.


Pas contre l’Europe mais pour une autre Europe

Pour Peter Mertens, le président du parti de gauche radicale, "on ne peut voir nulle part ailleurs mieux qu'en Grèce à quel point la voie de l'austérité de la Commission européenne est une totale impasse". Il constate et déplore qu'en quatre ans de mémorandums, un quart de toute la richesse produite a été détruite et qu'un Grec sur trois vit dans la pauvreté. "Les Grecs n'ont pas voté contre l'Europe, ils ont voté pour une autre Europe, une Europe qui répond aux besoins sociaux, qui investit et crée de l'emploi, qui instaure la justice fiscale et qui établit un réaménagement de la dette", estime Peter Mertens.


Espoir d’une Grèce qui restera très à gauche

Le PTB ne peut qu'"espérer que la mobilisation des Grecs se maintienne afin de pouvoir exercer la nécessaire contre-pression" et se réjouit de "voir naître à nouveau un projet de gauche porteur d'espoir".

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