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La santé de nos enfants en danger: "Plus de 97% n'atteignent pas le niveau conseillé d'activité physique"

Le constat est inquiétant : 97,6% des jeunes Belges ne font pas assez de sport. D'autres mauvaises habitudes mettent déjà en péril la santé des 6-20 ans.

Le comportement alimentaire et sportif des enfants et adolescents est problématique en Belgique. Selon les chiffres de la Ligue du Cœur, 97,6% des jeunes ont une activité physique insuffisante; tandis que 57% restent devant un écran 2 heures ou plus par jour ; 22,7% consomment un repas dans un fast-food au moins une fois par semaine; et 14% se considèrent comme fumeurs réguliers.

Aujourd'hui, le danger est plus grand qu'on ne le pense pour leur santé. "À l'heure actuelle, les jeunes, à cause leur comportement inadéquat, peuvent avoir une espérance de vie inférieure à leurs parents", considère le Professeur Christian Brohez, cardiologue au Cliniques universitaires St-Luc. Il épingle les problèmes de malbouffe et de sédentarité, qui risquent, à plus long terme, de poser problème au niveau de leur santé.

Trois comportements entraînent une augmentation du risque de maladies cardio-vasculaires: une mauvaise alimentation, le manque d'activité et le tabagisme.


"Une heure d'activité physique au moins tous les jours"

Pour bien faire, c'est au quotidien que les jeunes de 6 à 20 ans doivent faire de l'exercice. Ce matin sur Bel RTL, Christian Brohez leur recommande vivement d'avoir "une activité physique suffisante". "Pour les jeunes de 6 à 20 ans, on recommande une heure d'activité physique au moins modérée tous les jours de la semaine, ajoute-t-il. Plus de 90% des jeunes n'atteignent pas le niveau conseillé".

Pratiquer un sport, marcher quotidiennement: par exemple, faire le trajet domicile-école à pied ou en vélo, son recommandés.

D'autre part, il y a des mauvaises habitudes à perdre au niveau de l'alimentation. "Il y a 27% des jeunes qui vont au fast-food au moins une fois par semaine. Beaucoup consomment énormément de boissons sucrées (sodas, etc.). Donc, là aussi, il y a trop peu de fruits, trop peu de légumes, et c'est un gros problème", termine Christian Brohez.

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