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"S’il est déjà mauvais en 3e primaire, c’est mauvais signe": de plus en plus de parents s'inquiètent des résultats scolaires, et vous?

Selon le baromètre Solidaris 2017 concernant l'école, 60 % des personnes interrogées considèrent que l'accès à l'enseignement est inégalitaire. Et la moitié des parents s'inquiète de plus en plus des résultats scolaires. Les détails avec Benjamin Brone et Michael Danse.

"Elles sont encore petites mais elles ont déjà un pirate rouge et un pirate vert et quand c’est le rouge, elles sont punies", explique un papa qui habite à Belgrade (Namur), intransigeant sur les résultats scolaires. D’après le baromètre Solidaris, La moitié des parents s’inquiète pour les résultats de leurs enfants. Ce chiffre augmente de 8% par rapport à l’an dernier. "S’il est déjà mauvais en troisième primaire, c’est mauvais signe", souligne une femme.

L’autre question de ce baromètre concerne l’accès à un enseignement de qualité. Pour certains, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne. "Il y a des parents qui ont moins de moyens et d’autres qui sont plus aisés. Et cela se sent quand même un peu à l’école", estime un père de famille.


De grandes inégalités dans l’accès à l’enseignement ? 

Près de 60% des sondés estiment qu’il existe chez nous de grandes inégalités dans l’accès à l’enseignement."Un très grand nombre d’écoles produisent aujourd’hui des résultats qui sont extrêmement significatifs, très satisfaisants, y compris quand on tient compte du type de population scolaire qui fréquente l’établissement. Mais il y a aussi un certain nombre d’établissements qui pourront faire mieux", assure Etienne Michel, directeur du secrétariat général de l’enseignement catholique.

Enfin, estimez-vous que l’enseignement améliore-t-il votre vie ? "C’est pour l’avenir, oui. Si on fait des études, on a plus de chance de réussir dans la vie plutôt que de ne pas en faire", pense une femme. Au classement des acteurs qui améliorent la vie, l’enseignement n’arrive qu’en huitième position derrière le médecin généraliste ou les mutuelles. Moins de la moitié des Belges considèrent que l’enseignement contribue à l’amélioration du quotidien.

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