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"Trop pauvre" pour obtenir une bourse d’étude: le ministre Marcourt ne supprime pas ce critère

Le ministre francophone de l'Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt, va proposer au gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles d'apporter une série de corrections à sa réforme des bourses d'étude, indique mardi le quotidien Le Soir. Mais le plancher minimum, dénoncé ce mardi sur RTLinfo, restera bien en vigueur.

Ce matin, nous vous racontions la mésaventure arrivée à Marc, un habitant de Couillet qui s'est vu refuser une bourse d'études pour sa fille car ses revenus étaient jugés insuffisants par la Fédération Wallonie-Bruxelles. En effet, à l'occasion de la réforme de 2016, les étudiants provenant de ménages déclarant moins de 5.000 euros étaient automatiquement privés de bourse. Le gouvernement estimait qu'il s'agissait dans de tels cas soit d'une fraude manifeste, soit d'un ménage sous-informé par rapport à ses droits sociaux.

Si tout est finalement rentré dans l'ordre pour notre témoin, l'existence même d'un plancher minimum est dénoncé par la Ligue des familles qui en espérait le retrait pur et simple. Mais finalement, dans son projet, M. Marcourt apporte juste une légère correction à ce plancher minimum. La réforme de la réforme ne supprime pas cette clause mais impose par contre à l'administration d'alerter le candidat boursier en bonne et due forme.


Qu'est-ce qui va changer?

Le projet d'arrêté devrait par contre proposer d'adoucir la globalisation généralisée des revenus, qui comptabilisait une série de ressources familiales pour décider d'accorder ou non une bourse d'étude. Le ministre suggère de continuer à prendre en compte les revenus de toutes les personnes qui figurent sur la composition de ménage, à l'exception toutefois des rentrées de l'étudiant demandeur, des autres étudiants ou des frères et sœurs de l'intéressé. Les rentes alimentaires ainsi que les revenus de colocataires éventuels seront également exemptés de la globalisation. Par contre, les revenus des grands-parents ou des oncles/tantes eux aussi domiciliés sous le même toit continueront à être pris en compte dans les ressources du ménage.

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