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1.800 pharmacies belges sur 5.000 sont actuellement connectées au dossier pharmaceutique partagé. Un système qui se répand de plus en plus en Belgique pour un meilleur suivi des traitements et plus de sécurité médicale.
Le principe est simple: un dossier pharmaceutique est créé pour les patients qui se rendent en pharmacie. Il dresse la liste de tous les médicaments administrés et des traitements suivis par le patient.
Ce principe de l’échange d’informations est balisé. "Il faut que le patient ait donné son consentement et que la pharmacie soit reliée au système. Ainsi, quand le patient a un contact avec le pharmacien, il peut visualiser l’entièreté de son traitement et mieux accompagner la délivrance d’un médicament", explique Alain Chassepierre, secrétaire général de l'Association pharmaceutique belge, interrogé par Bernard Lobet.
Éviter des interactions dangereuses entre médicaments
Prenons un exemple concret: un patient vient demander une aspirine ou un anti-inflammatoire sans prescription à un pharmacien qu’il ne connaît pas. "Dans ce cas-là le pharmacien pourra vérifier si le médicament demandé peut être administré avec le traitement du patient. Des anti-inflammatoires peuvent par exemple causer des problèmes au niveau de la fonction rénale si le patient suit un traitement antihypertenseur", explique Alain Chassepierre. "C’est une sécurisation supérieure par rapport à la situation actuelle, c’est un outil qu’on essaie de promouvoir auprès de la population", ajoute-t-il.
En attendant le dossier médical partagé prévu pour 2018
Vous devez donner votre accord chez le pharmacien pour que le système fonctionne. À terme, cet accord vaudra pour tous les prestataires de soin quand le dossier médical partagé sera une réalité, c’est-à-dire pas avant 2018. En attendant, 1.800 pharmacies sur les 5.000 du pays sont connectées, et peuvent échanger vos données pharmaceutiques si vous le souhaitez. Vous pouvez également retirer votre consentement à tout moment. 
