Partager:
Theo Francken l'a annoncé il y a quelques semaines: 250 réfugiés syriens seront bientôt accueillis en Belgique. La moitié d'entre eux séjournera durant quelques semaines au centre Fedasil de Pondrôme, près de Beauraing.
Dès le mois de septembre, 125 réfugiés syriens seront pris en charge administrativement, socialement mais aussi psychologiquement dans le centre Fedasil de Pondrôme. Une de nos équipes de journalistes s'est rendue dans ce centre pour découvrir où ces personnes seront logées et les difficultés qu'elles rencontrent suite aux drames vécus dans leur pays d'origine. "Parfois il y a des avions de chasse en exercice qui passent. Là, parfois, on en voit qui sont terrorisés. Ils paniquent et se demandent ce qui se passe. Il faut donc les rassurer et leur expliquer ce que c'est, que ce sont des exercices et qu'on est dans un pays en paix", a expliqué Renée Van Hoorde, assistante administrative.
Une formation pour les rendre "autonomes"
Pendant 6 à 8 semaines, ces réfugiés suivront une formation accélérée avant de rejoindre leur logement définitif dans l'une des communes d'accueil. Cours de français, citoyenneté et tri des déchets sont au programme. "Pendant ces 6 semaines, on va essayer de faire les ateliers et les préparer à la vie qu'ils auront après le centre. On va aussi commencer à travailler l'intégration de ces réfugiés, pour qu'ils puissent mener une vie autonome dans leur logement privatif", a confié Agnieska Sepiol, directrice adjointe du centre Fedasil de Pondrôme.
Une nouvelle vie à reconstruire
Depuis le début de la guerre en Syrie, le centre de Pondrôme a déjà accueilli une cinquantaine de réfugiés. Si pour ces êtres humains, arriver en Belgique constitue un soulagement, c'est aussi une nouvelle vie à reconstruire. "Le début de parcours est difficile parce qu'il faut recommencer toute une vie depuis le début. Il faut tout faire", a déclaré Chamssedine Lassoued, animateur au centre Fedasil de Pondrôme.
