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30 enfants auraient été retirés d'une école liégeoise pour être radicalisés: ils apprennent "la vie du prophète" dans un centre islamique

Notre journaliste est parvenu à interroger l'un des responsables du "Centre islamique et culturel de Liège". Il ne confirme ni n'infirme les informations parues dans la presse ce samedi matin.

Une trentaine d'enfants, âgés de 10 à 12 ans, auraient été retirés de leur école à Liège pour être radicalisés. Cette information des journaux SudPresse a été vérifiée ce samedi par une équipe de RTL info. 

Officiellement, ces enfants devaient suivre un enseignement à domicile, mais ils auraient en fait été envoyés dans un centre islamiste radical. Il s'agit de l'asbl "Centre islamique et culturel de Liège".

Notre journaliste s'est rendu sur place pour en savoir plus. Il a rencontré l'un des responsables qui ne confirme, ni n'infirme, les révélations de SudPresse.

Pas une mosquée

"Oui, il y a des cours qui se donnent, et des conférences, comme dans chaque mosquée", a-t-on dit à notre journaliste. Or, ce centre n'est pas reconnu comme une mosquée, mais plutôt comme un centre de soutien scolaire.

Des parents auraient donc anticipé le décret pour l'enseignement à domicile, afin d'y placer leur enfant.

Quel genre de cours y suivent les enfants, dès lors ? "Les cours ne sont pas spécialement pour les enfants, ils sont pour tout le monde. Il y a la vie du prophète, et voilà. Pour l'instant, comme c'est les vacances, il n'y a pas beaucoup d'activité", a expliqué l'un des responsables.


Un centre surveillé par la justice

Depuis plusieurs mois, cependant, les autorités surveillent de près ce centre reconnu pour ses prêches radicaux.

"Le conditionnement d'enfants est une chose politiquement inacceptable, et donc nous devons réagir, mais avec circonspection, parce que c'est une sujet sensible. C'est ce que nous sommes en train de faire depuis plusieurs mois", a expliqué Michel Firket, bourgmestre (cdH) faisant fonction.

Il y a un mois, justement, quatre djihadistes fréquentant ce centre ont déjà été condamnés. L'enquête est suivie de près par la police fédérale. La justice a confirmé qu'une enquête a été ouverte.

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