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578 policiers sanctionnés pour des fautes l'an passé: "Le système fonctionne très bien"

Près de 600 agents de police ont été sanctionnés l'an dernier. Ce nombre non négligeable prouve que le système de contrôle fonctionne bien selon un permanent syndical. Les sanctions peuvent être légères ou lourdes. Explications.

Violence, utilisation abusive de banques de données ou encore les pots-de-vin: face à ces fautes, il existe une palette de sanctions. Johan De Becker, chef de la zone de police de Bruxelles-Ouest les détaille: "Les sanctions légères sont un avertissement ou un blâme. Les sanctions lourdes: la retenue de traitement, la suspension ou le licenciement qui est la sanction la plus lourde."

Sur les 578 sanctions infligées l'an dernier, un peu plus de 200 étaient des sanctions lourdes. Des chiffres qui prouvent que le système est efficace pour Stéphane Deldicque, permanent syndical CSC: "Le citoyen est un peu dubitatif quant aux possibilités d'organisation de sanctionner un collègue qui dysfonctionne. Les chiffres montreraient plutôt le contraire. Donc, c'est un système qui, de notre point de vue, fonctionne très bien actuellement."

Les sanctions légères sont décidées par le chef de corps. Les sanctions lourdes par le collège de police, autrement dit les bourgmestres. Ils se basent sur une enquête menée par un service de contrôle interne à la zone de police locale ou par le comité P, la police des polices.

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