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Les sacrificateurs des abattoirs temporaires installés à Bruxelles lors de la Fête du Sacrifice seront amenés à suivre une formation obligatoire, a annoncé Bianca Debaets, la secrétaire d'État bruxelloise en charge du Bien-être animal.
Cette formation, mise en place en collaboration avec l'Exécutif des musulmans de Belgique (EMB) et dispensée par un vétérinaire des abattoirs d'Anderlecht, "doit leur permettre d'éviter de causer des souffrances inutiles aux animaux". Elle sera organisée pour la première fois en vue de la Fête du Sacrifice de septembre prochain.
A l'issue de la formation, l'EMB remettra un certificat aux sacrificateurs, leur permettant d'obtenir un permis d'abattage dans les abattoirs temporaires auprès des communes.
Les lieux d'abattage temporaires restent "provisoirement nécessaires à Bruxelles"
Pour Bianca Debaets, l'initiative constitue un "premier pas en concertation avec les différentes communautés religieuses afin de parvenir à un consensus à terme en faveur de l'étourdissement avant abattage". La secrétaire d'Etat bruxelloise plaide en outre pour "la recherche d'alternatives comme les donations à l'occasion" de cette fête.
Les abattoirs d'Anderlecht ne peuvent pas répondre à la demande lors de la Fête du Sacrifice, c'est pourquoi les lieux d'abattage temporaires restent "provisoirement nécessaires à Bruxelles", souligne le communiqué. L'an dernier, 1.144 moutons et chèvres ont été abattus aux abattoirs d'Anderlecht, contre 1.566 aux abattoirs temporaires de Bruxelles-Ville, Molenbeek-Saint-Jean et Schaerbeek
