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Après 170 ans de bons et loyaux service: Proximus met fin au télégramme

Le 29 décembre, Proximus va mettre définitivement un terme à son service d'envoi de télégrammes, après plus de 170 ans de bons et loyaux services, écrit Le Soir mardi. Même si le service télégraphique avait fortement changé ces dernières années, il "vivotait" en effet encore, avec une poignée de clients, et des messages notés entre deux appels par les opérateurs du call-center bruxellois des renseignements téléphoniques 1307, qui ont remplacé les véritables "télégraphistes".

Certains clients professionnels, "une dizaine", continuaient à recourir au télégramme parce qu'il garantissait une preuve juridique d'envoi, note Le Soir, qui ajoute que le Palais royal en était aussi friand. Dans une récente enquête du Vif sur le dossier de corruption autour de la construction de l'incinérateur de déchets d'Intradel, il avait aussi été révélé que le député Alain Mathot avait envoyé un télégramme international à son ami Léon-François Deferm pour lui communiquer discrètement son nouveau numéro de téléphone anonyme, rappelle le quotidien. Au début des années 80, plus d'un million et demi de télégrammes étaient encore envoyés et reçus chaque année en Belgique. Sur les 11 premiers mois de 2017, ce sont un peu plus de 8.000 télégrammes qui ont été envoyés et reçus. Coût du service de base: 16,25 euros pour envoyer 20 mots en Belgique (adresse comprise).

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