Accueil Actu

Batibouw: cabanes, roulottes, chalets... Voici pourquoi les "tiny houses" ont la cote

Chez nous c'est ce week-end que le salon Batibouw ouvrira ses portes au grand public sur le site de Brussels Expo. L'occasion de pointer quelques tendances en matière d'habitat. Parmi celles-ci, il y en a une qui est assez originale : vivre dans les mini maisons. Nathalie De Norre, Thomas Decupere et Paul Wollseifen se sont penchés sur la question pour RTL info 13 heures.

C'est un mode de vie un peu nomade qui a pris sa source aux États-Unis, berceau de ces petites maisons sur roues appelées "tiny houses". À l'intérieur, tout l'espace est rentabilisé. Dans le Colorado, un festival est même dédié à ces mini maisons, car le phénomène prend de l'ampleur. "Avec un tel évènement, il va y avoir un engouement national, et même international. Ça va vraiment exploser dans les prochains mois", lance un participant à ce festival.

En Belgique aussi, on commence à voir se multiplier les habitats alternatifs comme les roulottes, yourtes ou mini chalets. Ce choix de vie est de plus en plus apprécié et se veut plus écologique, mais surtout plus économique.

"On n'a pas dû dépenser énormément pour avoir cet habitat, explique Florence de Roubaix, kinésithérapeute et habitante d'une roulotte. Du coup, on a une liberté financière qui est énorme, et ça c'est juste génial", estime-t-elle.

Vincent Watiez, du réseau brabançon pour le droit au logement, constate également ce phénomène:
"C'est des crises économiques, écologiques, sociétales diverses, dit-il, qui font qu'à un moment donné, des gens se disent 'est-ce que je me sens encore en sécurité dans une maison que je vais devoir payer 30, 40, 50 ans. On va jusqu'à trois générations pour rembourser un prêt..."

Pourtant, en Belgique, ces habitants pas comme les autres sont hors la loi, souvent installés à l'abri des regards, et même en plein champ. Parfois ils sont rejetés ou juste tolérés... Mais une commune tente de faire bouger les choses et c'est une première en Belgique: Ottignies-Louvain-la-Neuve. 

"Nous sommes dans une démarche où on leur demande simplement de rentrer une demande de permis qui permettrait, et ce serait unique ici en Wallonie en tout cas, de légaliser leur type d'habitat", explique Cédric du Monceau, échevin de l'urbanisme.

Il y a donc un espoir face à cette demande croissante pour une nouvelle façon de se loger.

À la une

Sélectionné pour vous