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Chaque année, les Belges réservent plus de 800.000 vacances aux sports d’hiver et 70% d’entre eux sont flamands. Dans le nord du pays, "on n’a même pas encore fini de profiter de l’été qu’on pense déjà aux montagnes et à l’hiver", témoignait un vacancier à Ostende actuellement, dans le RTLinfo 19H.
"Normalement on réserve en septembre mais cette année on va le faire plus tôt parce que, d’expérience, au retour de vacances, ça devient compliqué de pouvoir réserver ce qu’on veut", expliquait cet homme.
Pendant longtemps, les réservations des sports d’hiver avaient lieu au retour des vacances d’été. Mais le début du rush se déplace maintenant en juillet. Par rapport à l’an dernier à la même époque, les tour-opérateurs enregistrent + 10% de réservations.
Pourquoi ce phénomène ?
Premièrement, pour trouver la location parfaite avant qu’elle ne nous passe sous le nez. "Nous sommes une bande d’amis de plus de 20 personnes et on veut toujours pouvoir skier ensemble. Alors on loue deux belles maisons avec sauna et on a peur de ne pas les avoir si nous attendons", expliquait une jeune femme. Son amie confirmait : "Si on attend trop longtemps, on ne trouvera plus de location."
"Comme tous les pays voisins veulent aller en vacances au même moment il faut aller vite pour réserver. Les Belges l’ont bien compris", estime ainsi Franklin Braekman, le porte-parole de Thomas Cook.
Mais la deuxième raison, c’est que les tour-opérateurs alimentent cette course à la réservation précoce en offrant des réductions dès le mois d’avril, à la fin des vacances de Pâques. "Ils y a une concurrence entre les voyagistes. Vous avez des réductions si vous réservez en premier. Le last minute devient un first minute. De cette manière, certains tour-opérateurs essaient de dépasser les autres, chaque année de plus en plus tôt", analyse Gino Van Ossel, spécialiste en marketing à la Vlerick Business School.
