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Le Ravel fête ses 20 ans. Et à l'occasion de cet anniversaire, la région wallonne débloque 10 millions d'euros pour rallonger le réseau de 300 kilomètres d'ici 4 ans. Une initiative qui devrait satisfaire les cyclistes, les cavaliers et les piétons.
Le Ravel, c'est un réseau autonome de voies lentes long de 1.400 kilomètres. Chaque jour, il est utilisé par des centaines d'usagers, comme des cyclistes, des piétons ou des cavaliers. Certains l'empruntent pour le plaisir, d'autres pour se rendre au travail. "Je connais fort bien le chemin, je l'utilise quotidiennement dans les deux sens. Dans mes loisirs et pour mon job", explique une utilisatrice, interrogée par Olivier Pierre.
Combler les chaînons manquants
Vingt ans après son lancement, un grand plan d'aménagement supplémentaire est envisagé pour améliorer le maillage de ses itinéraires. Sur la ligne 154, par exemple, le long de la Meuse entre Namur et Givet, le Ravel est interrompu sur six kilomètres. Le tronçon manquant entre Anseremme et Waulsort sera ainsi aménagé.
Au total, 300 kilomètres de pistes supplémentaires seront tracées. "Ce sont des liaisons qui vont permettront la continuité du maillage sur le territoire wallon. Ce sont par exemple d'anciennes voies de chemins de fer qui pourront être réhabilitées", explique Maxime Prévot, ministre wallon des Travaux publics. "Ce sont aussi des pré-Ravel qui feront l'objet d'un asphaltage. Au cœur des villes, ce sont aussi des chaînons manquants qui seront complétés", ajoute-t-il.
10 millions d'euros déboursés pour le nouvel aménagement
22 millions d'euros sont prévus au budget pour la gestion du Ravel dans les quatre prochaines années. 10 millions d'euros supplémentaires seront ajoutés pour les nouveaux aménagements du réseau, exclusivement réservé aux adeptes d'une mobilité douce.
Des bornes kilométriques seront installées pour plus de sécurité
Comme sur les routes, et depuis peu sur la Lesse, des bornes kilométriques seront installées. Elles permettront aux victimes ou aux témoins d'un accident de se repérer, et de prévenir les secours plus efficacement. "C'est vrai que ce serait intéressant d'avoir un balisage un peu plus visible, sans détruire le côté naturel du Ravel. Les bornes peuvent être en pierre ou en bois par exemple", estime un utilisateur du Ravel.
"C'est une infrastructure où il y a quand même pas mal de passage. Il y a énormément de personnes qui empruntent le Ravel dans la bonne saison, et c'est un plus pour la sécurité des citoyens", explique Pierre Bocca, commandant des pompiers de Namur.
