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Les écoles wallonnes arrivent à saturation, selon une étude menée par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Comme à Bruxelles, dans certaines régions (Nivelles, Mons, Liège, Hannut) des listes d’attente commencent à se former. La situation deviendrait réellement critique en 2022. Le gouvernement fédéral a débloqué 20 millions d’euros pour créer ou agrandir des écoles, mais les travaux prendront du temps.
Certaines villes sont donc particulièrement concernées. Pourquoi celles-ci en particulier? Etienne Michel, le directeur du secrétariat général de l'enseignement catholique, livre la réponse. Les zones de saturation correspondent aux axes d'implantation des jeunes ménages.
1. Axe Bruxelles-Mons: il se passe quelque chose à Nivelles où de nombreux jeunes couples s'installent car il y a encore une relative disponibilité de nombreux logements.
2. Axe Bruxelles-Liège: Hannut est un foyer de croissance démographique important sur cet axe.
3. Axe Bruxelles-Luxembourg: de nombreuses personnes s'installent à Marche.
Nivelles veut créer de nouvelles places
Entre 243 et 474: c'est l'estimation du nombre de places à créer à Nivelles pour répondre à la demande scolaire en 2022. La pression est de plus en plus forte comme l'explique Luc de Wael, directeur de l'Institut du Sacré-Cœur de Nivelles au micro de Fréderic Moray pour Bel RTL. "Aujourd'hui, nous devons serrer au plus près les demandes d'inscription. A la fin de la première semaine de juillet, mon école est pleine. Ce n'était absolument pas le cas il y a une dizaine d'années", a confié le directeur.
La population ne cesse d'augmenter. La commune de 18.000 habitants il y a quelques années, a dépassé les 28.000 personnes. La saturation des écoles à Bruxelles s'exporte à Nivelles. "Je commence à avoir des enfants qui viennent de Bruxelles et de communes proches de la gare du Midi et qui ont un accès extrêmement facile sur Nivelles", a ajouté Luc de Wael.
