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C'est l'hécatombe chez les libraires, et pourtant Véronique ne compte pas baisser les bras: "Depuis 5 ans, tout a changé"

Si autrefois le métier de libraire permettait au secteur de vivre, voire même de bien y gagner sa vie, tout a beaucoup changé aujourd'hui. Les "marchands de journaux", comme on les appelait dans le passé, vivent une période sombre. Deux librairies ferment chaque semaine en Belgique. En 15 ans, leur nombre a chuté de plus de moitié. Une véritable hécatombe.

Les gérants d'un point presse sont victimes de la concurrence, de très faibles marges bénéficiaires, de la diminution des ventes de journaux et parfois même du commerce en ligne. Et la solution envisagée par certains de se transformer en points relais pour stocker des colis n'est pas appréciée de tous.

Face aux difficultés, notre journaliste Bernard Lobet a rencontré une patronne de librairie qui ne compte certainement pas baisser les bras. Voici son portrait.


"Depuis 5 ans, tout a changé"

Véronique tient un magasin de presse depuis 20 ans. "Au départ je vendais de la presse, du tabac, de la papeterie, de la confiserie, des boissons. La loterie je l'ai eue un an après l'ouverture. Depuis 5 ans je dirais, tout a changé", confie-t-elle. En cause: les commandes par internet et les sociétés de transport qui se bousculent au portillon. "bpost, ça fait très longtemps, DHL, Kiala et UPS, qui ont fusionné, Mondial Relay, maintenant il y a encore kariboo!", explique notre témoin, qui a bien failli voir son commerce être transformé en simple dépôt. "On était inondé de colis. Et nous-même on a dit ça suffit, stop", explique-t-elle.


Quelle solution pour l'avenir?

Désormais, l'avenir de Véronique et de son magasin s'inspirera peut-être de leur passé. "Je crois qu'on va revenir à tout ce qu'on trouvait dans le temps. De la documentation, des petits jeux...", dit-elle.

Pour faire la différence, Véronique compte toujours sur sa bonne humeur. "Notre point fort c'est l'accueil, le sourire. Le petit plus qu'ils ne vont pas avoir ailleurs... Oui peut-être, mais peut-être pas!", conclut-elle.

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