Chaque mois, 40.000 Wallons et Bruxellois se simplifient les transports en commun: "La prochaine étape, c’est l’ajout de la SNCB et de De Lijn"

Nextride est le nouveau compagnon mobile des utilisateurs des transports en commun. Créée en 2013 par la Start Up liégeoise du même nom, l'application connait un énorme succès. Elle compte déjà plus de 200.000 téléchargements avec 40.000 utilisateurs réguliers par mois. Le but de l'application est de simplifier le quotidien des navetteurs des TEC et de la STIB depuis 2014. Elle offre donc un accès gratuit, rapide et amusant aux horaires des bus, trams ou encore métros sur iPhone, Android et Windows Phone.


"Faire du transport en commun un moyen de transport plus efficace"

Margaux De Ré, cofondatrice de la start-up liégeoise Nextride, a expliqué l’intérêt de son application au micro d’Antoine Peret ce matin sur Bel RTL. "Aujourd’hui, si je suis navetteur et que je veux avoir de l’info, il faut que j’aille voir le Twitter de la Stib, le Facebook de la Stib, il faut que j’aille sur leur site web et que je puisse me rendre à l’occasion en station pour voir s’il n’y a pas un message particulier affiché. Pour le TEC, c’est la même chose. On veut simplifier ça et faire que l’utilisateur n’ait plus qu’une seule étape pour accéder à l’information de perturbation. Le but c’est de gagner en efficacité et de faire du transport en commun quelque chose d’agréable et de moins contraignant."


Exemple du fonctionnement de l'application

Elle a testé l’application pour nous. Elle a démarré son itinéraire près des Galeries Saint-Lambert, au cœur de Liège: "Je vois qu’à proximité, il y a l’arrêt "Place Saint-Lambert". J’appuie dessus et là je vois la liste de toutes les lignes qui y passent. Je sélectionne la ligne qui m’intéresse, en l’occurrence la ligne 1 qui va vers les Guillemins, et là je vois qu’il me reste 3 minutes 20 avant le passage du prochain bus et que je suis à 2 minutes 52 de marche de l’arrêt. Le fond de l’application est donc coloré en orange pour me dire de ne pas tarder à me mettre en route. J’ai aussi accès aux prochains passages. Il y en a un à 12h03, 12h30 et 12h39. Je vois aussi qu’il y a un bandeau sur lequel il est écrit "Perturbations sur la ligne" et quand je clique dessus, je vois qu’il y a une déviation."


Une communauté d'utilisateurs

Des perturbations signalées par les utilisateurs eux-mêmes. "La semaine passée, le bus a fait un accident en remontant vers chez moi. J’ai pu directement sur l’application prévenir du problème et du fait que l’arrêt allait être bloqué", explique Florence, l’une de ces utilisatrices de la communauté Nextride.


Y ajouter la SNCB et De Lijn

Nextride vient d’inaugurer son nouveau centre de perturbations, qui regroupe toutes les informations des différents transporteurs. L'équipe est aujourd’hui composée de 4 bénévoles dont les deux cofondateurs qui sont liégeois. Thomas Hermine, l’autre cofondateur, révèle ses ambitions pour cette année 2015: "La prochaine étape, c’est l’ajout de la SNCB et de De Lijn. On espère qu’ils vont nous entendre et réagir rapidement. Puis après, pourquoi pas implanter dans d’autres pays à travers le monde."

Nextride est particulièrement utilisé par les jeunes: presque 90 % des utilisateurs ont moins de 25 ans. Le service existe aussi en version internet, sur une page web classique.