Chaque semaine, 3 à 4 armes sont saisies en Belgique: voici ce qu'elles deviennent (vidéo)

Les experts testent, en conditions réelles, des armes qui ont été saisies par la justice. En les utilisant, ils visent à créer des projectiles et des douilles de référence, qui peuvent être d’une très grande utilité. "Avec ces projectiles et ces douilles de référence, on peut faire des comparaisons avec d’autres projectiles et d’autres douilles que nous avons dans notre collection et qui proviennent de dossiers non élucidés", explique Jan De Kinder, directeur de l’institut national de criminologie et de criminalistique.

Pour cela, l’équipe dispose d’un matériel de pointe qui permet de comparer avec précision les balles utilisées pour vérifier si ces dernières proviennent de la même arme. Ces analyses sont donc très importantes, d’autant que chaque année en Belgique, près de 200 calibres de tous types sont saisis par la justice.

"Ça peut être des armes de chasseurs, des armes de poing, des pistolets, des revolvers, mais également des armes de guerre, d’assaut, qu’on nous demande d’examiner", ajoute le directeur.

Mais le travail des experts de l’institut national de criminologie et de criminalistique ne s’arrêtent pas là. Dans un autre laboratoire, on examine les indices des scènes de crime pour vérifier la trace de dépôts provenant d’armes à feu. "C’est un travail vraiment de fourmi, parce que nous recherchons parmi des dizaines de milliers de particules la présence de quelques dizaines de particules susceptibles d’être des résidus de tirs", explique Sébastien Charles, expert judiciaire.

Les analyses sont faites à l’aide de microscopes de haute technologie, et les résultats qui en ressortent sont d’une très grande fiabilité. Avec cet institut, la Belgique peut se targuer de posséder une expertise de pointe en termes de criminologie et de balistique judiciaire.