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De plus en plus de pensionnés belges profitent de leur retraite à l'étranger. Ils étaient 40.000 en 2015, une augmentation de 66% en 10 ans. La météo, la qualité et le coût de la vie sont autant de motivations, comment l’expliquent Ludovic Delory, Jody Bau et Aline Lejeune pour le RTLINFO 19H.
Il a craqué pour Annecy, ses montagnes et son lac... Alain, 62 ans, est un ancien représentant de commerce. Avec son épouse, il quittera l’an prochain son appartement bruxellois. La Haute-Savoie et sa qualité de vie l’attendent. "La population, ce sont des gens bien, c’est calme, mais en même temps c’est très jeune, parce qu’il y a beaucoup d’écoles, on parle français, ce qui était important pour moi et surtout pour mon épouse", explique-t-il.
L’Etat belge verse une pension à près de 2 millions de personnes. 10% d’entre elles résident à l’étranger. La plupart sont des travailleurs qui retournent dans leur pays d’origine. Les autres sont des retraités belges partis sur d’autres cieux. Il sont plus de 40.000, ce qui représente une augmentation de 66% en 10 ans. Le soleil, le coût de la vie, la fiscalité attrayante: il n’en faut pas plus pour franchir le pas.
Des agents immobiliers se spécialisent d’ailleurs dans la recherche de biens à l’étranger. L’Espagne, frappée par la crise il y a 8 ans, garde la cote auprès des futurs pensionnés belges. "En Europe aujourd'hui il est très facile pour un Belge d’acheter un bien immobilier. L’Espagne également profite d’une procédure plus rapide que la Belgique, donc c’est vrai qu'aujourd'hui en moins de 6 mois vous pouvez devenir propriétaire en Espagne", explique Jean-Christophe Dumont, agent immobilier.
Alain habitera dans un éco-quartier. Son appartement, il l’a financé au fur et à mesure de sa construction. "On voulait allier la campagne, le bon air, la montagne, avec la ville".
La France est la première destination des pensionnés belges. Elle devance de très loin l’Espagne et les Pays-Bas.
