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C'est le week-end du client, un peu partout en Belgique. L'occasion de mettre les clients à l'honneur, pendant ces deux jours consacrés au plaisir du shopping. Avec des heures d'ouvertures élargies, notamment ce dimanche, et des cadeaux ou des petites attentions de la part des commerçants. Une façon, aussi, pour les petits commerces de faire face à la concurrence des ventes sur internet. Quelles qualités faut-il aujourd'hui pour être commerçants?
"On essaye de répondre à un maximum de demandes tout en sachant que tout n'est pas réalisable. Il faut aussi au départ comprendre ce que le client veut, ce qui est parfois très compliqué", confie un commerçant au micro de notre journaliste Fanny Dehaie. "Mais c'est ça aussi la beauté du métier."
Par ailleurs, on parle aussi beaucoup du succès de l'e-commerce, en ligne, et des faillites des petits magasins. Est-ce que cette tendance pourrait s'inverser un jour?
"La situation des commerces aujourd'hui est un peu bousculée avec l'arrivée de la digitalisation mais en même temps, on commence à voir que de plus en plus de magasins commencent à tabler sur le physique et le virtuel. Ce qui veut dire que des petits commerçants en profitent et se lancent dans le virtuel. Je crois qu'il y a un grand potentiel", explique Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos (fédération belge du commerce et des services). "Par exemple, l'idée d'avoir des possibilités d'interrogations virtuelles et également de pouvoir tester en magasin, permet une interconnexion entre le contact avec le vendeur et la richesse de l'électronique."
Beaucoup de magasins sont ouverts à l'occasion de cette opération "Le week-end du client". Est-ce une pratique qui va se généraliser? L'ouverture dominicale pour sauver les petits commerces est-elle une bonne chose?
"Ce n'est pas l'ouverture dominicale qui va régler toutes les questions mais il est clair que les commerces en ligne sont ouverts 24H/24 y compris le dimanche et donc si nous restons dans un système complètement archaïque, on risque de perdre la guerre. Le plus grand défi pour les commerces est d'avoir une spécificité, de pouvoir offrir quelque chose que d'autres n'offrent pas. C'est un défi que certains relèvent et d'autres un peu moins", a répondu Dominique Michel.
