Vous ne devrez sans doute pas voir de moissonneuse batteuse ce mardi à cause de la pluie, mais dès demain, elles recommenceront leur ballet.
Les blés sont murs et il fait le couper rapidement. Et quand vous croisez une moissonneuse sur la route, cela peut faire peur. L’envergure du véhicule agricole, tant en longueur qu'en largeur, cause ainsi souvent des difficultés en cas de croisement.
"Ici dans des chemins de campagne parfois étroits, certains automobilistes arrivent avec leurs voitures et avancent au maximum. Nous avec nos charrois et nos bennes, il n’est pas toujours facile d’aller se mettre dans le talus, car, il n’est pas toujours très plat. Il y a dès lors un risque de renversement", constate parfois à ces dépens, Guillaume Vermeeren, producteur agricole.
"Les agriculteurs ont également besoin de travailler"
Olivier Quisquaterde la police de la route explique de son côté que "l’agriculteur ne va pas très vite et peut être gênant sur la route notamment. Je peux comprendre que l’automobiliste soit parfois pressé, mais ils doivent se rendre compte que les agriculteurs ont également besoin de travailler et doivent se déplacer." Et d’ajouter : "Ils ne doivent pas effectuer des déplacements risqués tandis les agriculteurs doivent libérer la route dès que possible, en se rangeant sur le côté quand il y a trop de voitures qui attendent derrière lui ou faciliter le croisement."
Les véhicules agricoles mettent parfois de la terre sur la chaussée, ce qui peut causer des accidents. "Des conducteurs dérapent aussi sur des plaques de terre abandonnée par des tracteurs à la sortie d’un champ. C’est un problème qui suivant le cas peut engager la responsabilité de l’agriculteur", ajoute Olivier Quisquater.
