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Danger : certaines techniques utilisées dans nos hôpitaux sont favorables au développement de leucémies

Une étude publiée dans une revue spécialisée dénonce l’utilisation des scanners : ils seraient favorables au développement de leucémies.

Les fortes doses de radiation des grands accidents nucléaires provoquent clairement des cancers et autres maladies. Des chercheurs révèlent qu’il en va de même pour les faibles doses de radiation présentes dans les scanners. À répétition, ces radiations peuvent favoriser le développement d'une leucémie.


"Ils s’attendaient à avoir 143 cancers (...) ils en ont trouvé 3 fois plus que prévu"

L’étude porte sur des employés de centrales nucléaires. "Cette étude a suivi plus de 300 000 travailleurs des centrales nucléaires qui avaient travaillé au moins un an dans des centrales nucléaires. L'étude s'est déroulée pendant 27 ans. Ils s’attendaient à avoir 143 cancers et ils en ont trouvé 450, donc trois fois plus que prévu" explique Pierre Gillet, directeur médical du centre hospitalier universitaire de Liège.

Dans un hôpital les radiations sont moins importantes que dans une centrale nucléaire certes, mais elles existent. De fait, le lien entre scanner et leucémie est bel et bien présent.


Comment se protéger ?

Le personnel de l’hôpital universitaire de Liège se protège grâce à un vêtement en plomb ainsi qu’à un badge qui mesure le taux d’irradiation.

Ce qui serait encore mieux, ce serait d’éviter ce genre d’examen. "Dès qu’on a un symptôme de mal quelque part, on ne doit pas tout de suite faire une radiographie pour trouver la solution, il faut d’abord un examen clinique.", préconise Pierre Gillet.


L’utilisation des scanners en Belgique

Les hôpitaux belges utilisent régulièrement des scanners : dans 7 cas sur 10.

Le CHU de Liège accueille 300 000 patients chaque année. Il possède trois scanners et quatre IRM. Une personne sur trois a recours à l’imagerie médicale (IRM). L'IRM évite les radiations grâce à sa résonnance magnétique.

En Allemagne, aux Pays-Bas et aux États-Unis, l’IRM est davantage utilisé. Il est fort probable que la Belgique tende elle aussi, vers ce modèle moins risqué.

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