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De quoi les Belges ont-ils peur pour leur avenir?

Suite et fin ce mercredi soir de notre grand sondage RTLinfo/Ipsos/ Paris Match "I Like Belgium" mené auprès des Belges. Ce soir nous nous intéressons à ce que pensent les Belges de leur avenir et c'est principalement l'augmentation de la violence qui les inquiète. Christophe Clément et Aline Lejeune en dressent le détail.

À la question "De quoi avez-vous peur pour le futur ?", les réponses des Belges divergent. Mais l’augmentation de la violence est une inquiétude pour 35% des sondés. Autre crainte, le terrorisme (30%), la dégradation de l’économie (18%) et loin derrière, la fin de la Belgique (4%) et le risque nucléaire (2%). "Je pense que la question de la violence ne doit pas simplement être limitée à la question des violences physiques. Bien entendu c’est un élément important, le risque qu’on pourrait être agressé ou autre chose, mais exprime, en tout cas dans la manière où a été posée la question, une possibilité de comprendre la violence de façon beaucoup plus large", a expliqué Bernard Fusilier, professeur de sociologie à l’UCL, au micro de Christophe Clément pour RTL TVi.


Et le changement?

"Je me sens moins tranquille qu’il y a quelques années. Il y a beaucoup de choses qui changent"
, a indiqué une Belge. Et c’est changements pourraient faire de la société de demain, une société où tout le monde est espionné pour 73% des personnes interrogées. Le Belge croit également à une durée de vie plus longue à 72%, mais redoute un monde où l’homme serait dominé par les robots à 25%. "Ce sentiment qu’on peut être espionné ou qu’on peut aller espionner relève à la fois du rapport qu’on peut avoir à l’État, du rapport qu’on a avec ces grandes entreprises qui maîtrisent les technologies intrusives en quelque sorte et d’autre part avec peut-être sa propre propension à vouloir avoir l’information sur les autres pour pouvoir satisfaire à un certain nombre de souhaits personnels", a précisé M. Fusilier.

L’enquête offre des résultats similaires dans les trois régions, mais le Wallon se montre un peu plus optimiste que le Flamand et le Bruxellois.

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